Les églises

Construites au moyen âge, on les reconnaît à leur clocher mur percé de baies, à leur nef unique terminée à l'est par une abside semi-circulaire souvent couverte d'une voûte en cul de four.


Le clocher-mur de l'église de Landerrouet.  La plus modeste des églises du Monségurais, celle de Neuffons.

De l'époque médiévale, la plus prestigieuse est l'abbatiale de Saint-Ferme qui compte les chapiteaux romans parmi les plus beaux de Gironde.


Quelques chapiteaux de Saint-Ferme avec leurs tailloirs finement ciselés.

 Mais chacune de nos églises présente un intérêt certain comme celles de CouturesRimons et Roquebrune avec leurs chapiteaux médiévaux ou celles de Saint-Sulpice-de-Guilleragues et de Sainte-Gemme récemment restaurées.


Rimons : combat de David contre Goliath. Coutures, modillon, couple. St Sulpice, nef.

A Dieulivol l'église romane a été remarquablement décorée dans les années 1930-1940 par le peintre Masutti.


Dieulivol : l'église a été entièrement peinte par Masutti. Dédiée à saint Pierre, il l'a représenté crucifié, tête en bas au nord de l'autel et, au sud, libéré de ses liens. L'un des médaillons représente saint Benoît sous les traits du commanditaire, Dom Reginald Biron. 

Parfois une échauguette à Rimons, un bas côté à Taillecavat et à Saint-Vivien ont été ajoutés. Certaines églises sont décorées de peintures murales : du XVIIe siècle à Sainte-Gemme et à Saint-Sulpice ou bien de la fin du XIXe à Mesterrieux, et à Monségur.


Le bas côté de Saint-Vivien. Le plafond de Mesterrieux : la mort vient faucher sa victime ; au-dessus un angelot faisant partie de la composition centrale brandit les clés du paradis.

Entretenues, restaurées, les églises retrouvent de nos jours tout leur éclat pour servir de cadre au service religieux et à des manifestations culturelles.

Chacune des églises du Monségurais est décrite dans la rubrique nos villages.