L'église Saint-Hilaire de Rimons

Cette église présente quelques particularités : son chœur est à l'ouest, ses chapiteaux rappellent ceux de l'abbaye voisine de Saint-Ferme et elle a été fortifiée.

L’édifice présente deux nefs : la plus ancienne, à l'est, datant du XIe ou XIIe siècle a été abandonnée, sans doute suite à sa destruction partielle.

Une nouvelle nef gothique fut édifiée à l’est de l'ancienne. L'arc triomphal au-dessus duquel se dressait un clocher pignon a été muré. (On voit encore les traces des deux fenêtres pour les cloches et le sommet de l'ancien arc triomphal qui portait le clocher-mur). Le clocher actuel est au-dessus du "nouvel" arc triomphal. Les modillons de l'ancienne abside sont le long de l'abside actuelle. Ainsi, le chœur de l'église est maintenant à l'ouest.



"L'ancienne nef" est transformée en salle pour diverses activités dont des expositions de peinture. Sur le haut d'un chapiteau subsistent des coquilles Saint-Jacques ; elles rappellent que Rimons était sur un des chemins du pèlerinage à Compostelle.

L'église a été surélevée pour devenir un bâtiment défensif d'où on pouvait tirer avec des armes à feu du type couleuvrine. Une échauguette, pour laquelle on a réutilisé une pierre tombale, renforce un des angles.


L'église côté nord. L'échauguette d'angle construite en utilisant une pierre tombale.

Le programme figuré se situe entre l'arc triomphal et le fond du chœur.


De part et d'autre des fenêtres, des chapiteaux sur colonnettes figurent, pour la fenêtre nord, une sirène-poisson tenant deux parties de queue écartées en face d'un gros oiseau, peut-être une cigogne, assoupi.

Pour la fenêtre sud, une tête de lion vomit des rinceaux qui emprisonnent trois oiseaux. En face, hautes feuilles d'eau et volutes.


Daniel dans la fosse aux lions. Le combat de David contre Goliath.

Ces deux chapiteaux rappellent ceux de Saint-Ferme, mais ils sont d'une facture plus maladroite. Goliath est contorsionné de la même manière qu'à Saint-Ferme, David tient sa fronde de sa main gauche, et un autre caillou  dans sa main droite.


Les vitraux sont du maître verrier Lieuzère, de Bordeaux, datés de 1874.

Saint Hilaire et sainte Bernadette de Lourdes.

Saint Joseph et sainte Marie.



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