Des séquoias

Le séquoia géant de Saint-Vivien

Se dressant au bout d'une allée, il attire l'attention par sa hauteur. Désigné le plus souvent par le nom de "sapinette", la recherche sur son origine a conduit à une découverte :

Des séquoias géants ont été introduits dans le Médoc, ramenés de San Francisco au château Malleret par un négociant en vin, en même temps que les premiers séquoias officiellement reconnus à Londres (1853).

Le séquoia de Saint-Vivien a été planté vers 1910 ; d'autres séquoias du Monségurais ont pu l'être à la fin du XIXe siècle, dans les parcs de Mesterrieux, ou de Monségur. (voir M-C Jean, Les premiers séquoias géants en Gironde, Cahiers du Bazadais n° 158, année 2007).



Le séquoia de Saint-Vivien avant et après élagage. Il a été élagué car les branches du bas étaient malades et d'autres semblaient "se dessécher". Depuis, des branches repoussent sur le bas du tronc et le séquoia a repris sa vigueur.

Ecorce, fruit, feuilles ou aiguilles ressemblant à celles du cyprès


Les séquoias redwood (Sequoia sempervirens)  ont été introduits en Europe en 1840. Les Américains les appellent "redwood" en raison de leur bois rouge. Ce sont des arbres parmi les plus hauts au monde (113 m aux États-Unis, côte Ouest), avec un eucalyptus australien qui aurait atteint 132 m. Les plus hauts en France sont dans la forêt de Ribeauville, dans l'Aisne (un spécimen de 52 m, planté en juillet 1856 en l'honneur de la naissance du fils de Napoléon III) et dans le Doubs, commune de Russey (55 m).

Ils sont fréquents dans les parcs du Monségurais, associés au séquoias géants, aux cèdres, aux magnolias ou à des variétés de mélèzes.

L'écorce épaisse de tous les séquoias les protège en cas d'incendie de forêt.


Séquoia géant à Monlot à Monségur ; séquoia sempervirens et cèdre à Saint-Martin-du-Puy, près de Castelmoron-d'Albret